Côte d’Ivoire: Justice ivoirienne, la honte du siècle

Pour tous ceux qui suivent l’actualité ivoirienne, le saupoudrage et la comédie que se livrent les « contempteurs » du régime, est tout simplement ahurissant.

Depuis, l’arrivée au pouvoir de M. Alassane Dramane Ouattara, la Côte d’Ivoire s’abomine dans la honte. Pour un pays qui a besoin de réconciliation, quelle honte pour sa justice!

Dans un pays dit démocratique, la presse, la justice sont des piliers de l’équilibre social et rassurent la population de son mieux-être et de sa vitalité. Depuis que la Côte d’Ivoire a eu le malheur de connaître M. Ouattara, sa santé et sa vitalité, ne se sont plus remises à ce jour. Les ivoiriens sont fatigués de cette maltraitance politique, qui apporte son lot d’indignés et de parias?

La justice ivoirienne serait-elle devenue, un mouton attaché au pied du pouvoir de M. Ouattara? Tout porte à le croire, parce que tous les jours, cette justice se rend dans l’opprobre de la division. Quel homme de droit peut qualifier les différentes audiences fallacieuses en plus qui se déroulent en terre ivoirienne? Sans compter le nombre impressionnant de prisonniers qui croupissent dans les prisons surpeuplées sans aucun motif, ou si tel est le cas, on les jugerait pour leur signifier leurs délits, le spectacle que donne la justice ivoirienne, est simplement abominable et ne fait pas l’honneur de ce pays.

De quoi, le pouvoir reproche à tous ceux qui se réclament ou ayant eu des accointances avec le président Laurent Gbagbo pour qu’il se serve de la justice pour régler ses comptes, qui peuvent l’aider au développement de ce pays, trop vaste et trop grand qu’il ne l’ait cru et qui le déborde dans sa gestion au quotidien?

Ce sont les avocats commis d’office qui s’indignent de cette parodie de justice, sur le cas de la première dame ivoirienne. M. Ouattara acceptera-t-il qu’un jour, dans sa gestion calamiteuse, il soit réduit à ce traitement qu’il fait infliger aux ivoiriens? Madame Ouattara aimerait-t-elle, un jour, voir sa vie détruite dans les geôles ivoiriennes parce qu’elle fut première dame de ce pays? Ce que vous n’aimez pas qu’on vous fasse, ne le faites pas aux autres, car tout se paie sur cette terre, d’une manière ou d’une autre.

La situation ségrégationniste que le pouvoir fait subir à certains ivoiriens, sans qu’aucun chef d’état africain, ne tire sur la sonnette d’alarme, n’est pas un mode de gouvernance d’union et de paix, mais plutôt, la semence de futures vengeances aux conséquences incalculables.

Alors, au lieu d’en tirer les conséquences pour unir et remettre les partis politiques en ordre de bataille, c’est là où, certains leaders politiques se donnent en spectacle pour cautionner ces aberrations. Pourquoi, le FPI de M. Laurent Gbagbo, qui a la culture de la lutte, ne tire pas les graves conséquences, dont il est la cible? Pourquoi tant de haines en interne pour ne pas rafistoler les petits morceaux pour s’unir?

C’est la première fois et c’est en Côte d’Ivoire, nous assistons à un tel grabuge qui marque et définit, l’égoïsme et la méchanceté. Voilà, un parti politique, qui a exercé un pouvoir et frappé en plein mandat par une grave injustice et qui n’en tire pas les conséquences et qui se plait à donner la chicote à l’ennemi de toujours abuser de son inconstance? M. Affi N’guessan, M. Abdramane SANGARE, que gagnez-vous à la destruction de votre patrimoine, pendant que votre leader se trouve confiné dans une prison coloniale?

Si vous ne vous unissez pas, vous donnerez toujours, l’occasion au pouvoir de vous diviser et c’est la Côte d’Ivoire tout entière qui empathie. Le pouvoir cherche à condamner votre première dame à vie. Le sentez-vous? Elle a fait quoi ou a commis quel crime dont le pouvoir, n’en a commis? Tous ces avoirs gelés dont certains de vos camarades sont victimes et devraient s’en servir pour leur besoin et qui les déciment tous les jours, vous faites fi de toutes ces souffrances.

Vous êtes pires que le SIDA. Ces milliers de vos camarades qui souffrent dans les pays voisins parce que, voulant se mettre à l’abri pour s’éviter les frustrations et autres tortures, leur sort, ne vous émeut point. Vous êtes méchants, pour une fois, je me plais à pleurer à la place de ces « gbagboïstes » qui souffrent dont vous marchandez leur souffrance pour vivre.

Le mal pernicieux des ivoiriens, ne provient pas personnellement du pouvoir ivoirien, qui n’attend que, ces forfaitures pour agir, mais de vous!

Et si demain, le président Laurent Gbagbo sortait de la prison, quelles nouvelles, vous lui donneriez? Si vous pensez vivre dans certaines grâces qui vous permettent de vous comporter comme des marchants de souffrance, sachez que les ivoiriens, en ont marre et veulent se débarrasser de leurs tortionnaires que vous maintenez toujours à leur place, dans leur justice de la honte.

Joël ETTIEN   

Directeur de publication